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Reference:
Une première pour la NRF, un entretien avec le président de la république. Autour du double thème «politique et littérature», à la fois le lecteur privé et l’acteur politique, soucieux d’Europe et de roman, l’occasion de mieux connaître l’homme d’état dans sa relation à la littérature.
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Date de disponibilité: 05/05/2018
Du Mai des événements, le Mai dont l’esprit est impossible à commémorer et pour cause, il reste encore quelques braises rougeoyantes, restes glorieux d’une grande colère qui avait saisi le philosophe Maurice Clavel, un soir de censure télévisuelle dont il se considérait la victime.
Chrystelle se revoit enfant, suivant des yeux ses parents qui contemplent un immense terrain vague. Un monsieur au sourire gentil lui tend un Babar en peluche, en cadeau. Il tient des plans à la main et donne des indications en levant le bras. Au milieu de cette plage sans mer, quelques jeux d’enfants, tubes et lignes d’acier tendus vers le ciel, carcasses de bateaux géants, jettent les prémices des constructions à venir.
Comme les ballons de football, de basket-ball, de volley-ball et de water-polo ;
les balles de golf, de tennis, de baseball, de longue paume, de baby-foot, de cricket, de ping-pong ;
la pelote basque ;
les boules de bowling, de croquet, de polo, de pétanque, de billard, de neige et de bilboquet ;
les billes appartiennent à l’ordre des sphères conçues pour amuser les hommes, exercer leur adresse et leur apprendre à vivre.
Le fils observe scrupuleusement son père avec une condescendance douce qui semble sur l’instant parfaitement justifiée. L’air supérieur de l’enfant sur la casquette crasseuse et mitée du pater familias, la commissure de ses lèvres retroussées en un rictus cruel et doux, l’œil vif dépourvu de toute pitié, de ton amour et de tout respect, nullement méprisant mais pire : emprunté de considérations politiques.
Sur l’écran de la toute nouvelle télé en couleurs apparaissent la bouille ronde et réjouie de Cohn-Bendit, celle grise, creusée du général de Gaulle, les matraques levées des policiers, les pavés qui volent, les vapeurs blanches des fumigènes. Les étudiants sont dans les rues. Les voitures au garage, faute d’essence.
J’ai rencontré Mathilde T. en 1995, à Paris. Nous avions dix-huit ans.Elle me semblait appartenir à une autre époque. Petite, de belles hanches, une taille extrafine, des anglaises brunes, un teint blanc et des lèvres inexistantes. Je la situais au dix-neuvième siècle. Je le lui avais dit.
Pour les besoins d’une série diffusée sur TF1 à la rentrée 2018, j’ai incarné pendant 8 mois un tueur en série. Ces quelques pages racontent la construction de ce personnage.
Un des instruments fondamentaux de L’expérience intérieure est un grand parapluie noir à manche de bambou. Il est en rapport dans mon esprit avec un tableau de Francis Bacon (Peinture 1946).
La NRF : Les disparitions récentes de Jean d’Ormesson et Johnny Hallyday, presqu’au même moment, ont paru symboliser la fin d’une certaine histoire française. L’académicien incarnant un type d’homme de lettres « à l’ancienne » familier de toutes les bibliothèques ; le chanteur, un artiste en qui se reconnaissait une France populaire, et même bien au delà. On a eu l’impression d’une « page qui se tournait » et que nous ne reverrions pas de sitôt des personnages du type de Jean d’Ormesson. Est-ce aussi votre avis ?
Emmanuel Macron : Jean d’Ormesson arrive à la fin d’une période où la figure de l’écrivain croise celle du journaliste, du commentateur de la vie politique, du patron de presse, tout cela mêlé en une sorte d’harmonie dont Jean d’Ormesson jouait en maître.
« J’habite en Allemagne, mais je suis citoyen français. Depuis ma table de travail, je puis voir par-dessus le Rhin la patrie, l’Alsace ; ainsi lorsque j’y vais, je brandis à la frontière que le Rhin forme de nouveau depuis 1918, un passeport français. Malgré le passeport français, je suis cependant membre de l’Académie des Arts de Berlin. » C’est ce que le poète et écrivain René Schickele écrit dans les années 1920...
Ayant été incité à réfléchir à la nature des « Avis aux navigateurs », à partir d’une suggestion littéraire, j’entrepris d’examiner quelques-uns de mes sentiments et impressions d’antan. Nonobstant leur caractère strictement professionnel, ces derniers ont cependant fini par donner lieu à un certain nombre de textes littéraires – une bonne quantité de pages en prose, en tout cas.
La place accordée dans l’entre-deux guerres à Jean Cocteau par les Américains influents – ceux de Londres essentiellement, à savoir T. S. Eliot et Ezra Pound – détonne avec celle que l’écrivain occupait alors en France. Cocteau a, dès les années 20, un statut particulier dans son pays. Ses relations mondaines et ses prises de positions esthétiques se trouvaient en contradiction totale avec la génération montante, celle d’André Breton. Il allait même devenir un centre de détestation, comme l’on sait.
Comme le héros de Chien de printemps, j’avais dix-neuf ans, et quand l’ennui pesait en ville, N. et moi partions nous promener au bord du canal du Midi. Chemin faisant, je finissais toujours par l’entraîner dans la grande librairie du Somail, une très haute cave désaffectée abritant des milliers de livres anciens et d’occasion.
On a connu des narrateurs plus fiables que la jeune femme de L’étang. En effet, « L’anglais, à proprement parler, n’est pas ma première langue, soit dit en passant. Je n’ai pas encore découvert quelle est ma première langue donc pour le moment j’utilise des mots anglais afin de dire les choses ».
La dissipation, « roman d’espionnage » ? Non, si l’on a en tête Ian Fleming ou John Le Carré. Oui, si l’essence du genre réside dans une sorte d'esthétique paranoïaque : art des secrets, de leurs interprétations démultipliées, de leurs révélations désirées, différées, théorisées.
Écrire l’épopée d’une époque en mal d’aède, voilà l’utopie de l’ambitieuse Kate Tempest, britannique de 32 ans, au pseudonyme ouvertement shakespearien. Au commencement était l’oralité.
« Fuir ! là-bas fuir ! » ne suffit pas. Il faut le relire sous d’autres souffles, d’autres paysages, varier les époques et les langues pour ne pas perdre de vue qu’il s’agit bien de la grande affaire de l’existence. Rabot, du primo-romancier Adrien Girault, en est une illustration ébouriffante.
Nous sommes en 1941, à Lyon, Matisse vit en convalescence à l’hôtel, il vient de subir une opération chirurgicale de la vésicule biliaire. Il travaille, comme à l’ordinaire, avec ses cartons, ses oiseaux, ses chantiers de tableaux. Le critique Pierre Courthion entretien avec le peintre une relation amicale...
On dit qu’il n’y a plus d’explorateurs, ni de littérature de voyage. Et pourtant, l’épopée du Furtif, qui prend le large depuis le port de Lisbonne une nuit de novembre, tient en haleine tout ce que le monde compte de scientifiques, de journalistes, bref de commentateurs de tous ordres.
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