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Reference:
Lise Charles, Catherine Cusset et Gaëlle Obiégly se partagent la première table du numéro de juillet de la NRF. Sous l’œil de David Hockney dont elle trace le portrait, Catherine Cusset partage avec Lise Charles le goût du récit à mi-côte, loin des grands effets de manche, celui d’une lecture séduite et qui, justement, ne sait pas très bien pourquoi. Réponse chez Gaëlle Obiégly qui emmène son lecteur dans une improbable bacchanale bien propre à finir de le désorienter.
C’est chez Raymond Queneau qu’on retrouvera ses esprits, un Queneau critique littéraire, qui en occupa les fonctions à la fin de la guerre dans un journal communiste qui s’appelait le Front National. La NRF donne un choix savoureux de ces notes de lecture, leçons de concision et d’humour discret de la part de l’auteur de Zazie et dont on recommandera la lecture à tous ceux qui veulent faire carrière dans les lettres. De quoi enchanter ce grand lecteur de poèmes qu’est l’acteur André Dussollier, qui répond ici aux questions de François Thomas.
Autre horizon avec Jonathan Littell que la NRF interroge sur son dernier film Wrong Elements , où il retrouve la même préoccupation que dans les Bienveillantes, cette fois dans le monde africain. Des enfants tueurs dont il a retrouvé la trace et qui évoquent avec lui l’énigme du passage au mal, dix ans après les faits. Thème de la violence à l’œuvre dans l’histoire, et que Ève de Dampierre restitue de son côté dans un texte subtil, lectrice d’un récit oublié de Michel Butor sur l’Égypte des années 50.
Last but not least, la saison électorale française a presque fait oublier la précédente américaine, avec Donald Trump. Jean Pavans s’exerce à le déchiffrer à la lumière de Tocqueville tandis que Lionel Leforestier livre la traduction inédite en français d’une étude de Henry James sur la correspondance de Mme de Sabran. Une plongée au cœur du XVIIIe siècle de l’esprit français qui aurait pu amuser ce marcheur infatigable de H.D. Thoreau, traduit par Thierry Gillyboeuf pour quelques pages de son journal intime. James parlait beaucoup, marchait peu ; Thoreau c’est le contraire. Venez vous asseoir au milieu des deux, pour une bonne conversation. À l’écoute bien sûr, de Kanye West, raconté ici par Alexandre Mouawad.
David Bosc, Côme Martin-Karl, Gérard Guégan, Pierre Adrian et Lucie Desaubliaux sont au programme des notes de lecture.
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Date de disponibilité: 01/07/2017
La scène se passe quelque part aux confins de l’Ouganda et du Kenya, trois jeunes gens qui déambulent dans le bush – une sorte de terrain vague à l’échelle d’une prairie entière. C’est une scène du film de Jonathan Littell, Wrong Elements, dix ans après la parution spectaculaire des Bienveillantes.
Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? demandait Pierre Bayard il y a quelques années, dans un livre dont le titre est suffisamment clair pour que je puisse le citer sans l’avoir lu.
Un nouvel élève était arrivé en septembre, Mark, américain et gay, qui avait apporté d’Amérique quelque chose que David s’empressa de lui emprunter : des magazines remplis de jeunes hommes blonds et musclés photographiés en slip...
Nous avons reçu une invitation pour une fête le 11 novembre, le jour de mes trente ans. Dans le corps du mail il est écrit chers amis, le thème de la soirée et les informations pratiques. On nous donnait d’autres indications, elles concernaient la tenue vestimentaire préconisée.
La NRF – Un film, Wrong Elements, après un livre, Les bienveillantes. Qu’est-ce qui est possible avec le cinéma qui ne l’est pas sur le papier ? Qu’avez-vous cherché à faire voir sur l’écran, plutôt que sur la page d’un livre ?
Jonathan Littell – Je ne raisonne pas en termes de « faire voir » quelque chose ou pas. Cela faisait longtemps que je tournais autour d’un projet sur la LRA...
Du 29 septembre 1944 au 11 novembre 1945, Raymond Queneau publia cinquante-six chroniques littéraires dans Front national. Ce journalavait été pendant l’Occupation l’organe clandestin du réseau de résistance...
20 octobre 1944 – Dignes de vivre : On a vécu un certain nombre d’années, et puis voilà qu’un beau jour un poète vous pose un problème, vous jette au milieu d’un jeu de glaces indéfini où toute réponse est question. Dignes de vivre…
C’est avec un sentiment « de honte et de déchirure » que Michel Butor, au lendemain de la crise de Suez de 1956, se décide enfin à écrire sur le pays qu’il a quitté cinq ans plus tôt après son « passage de huit mois dans la vallée » – vallée du Nil. Cette honte est celle de la trahison française, « ces événements lamentables de l’an passé », écrit-il...
André Dussollier reprend le 1er septembre au théâtre du Rond-Point puis au théâtre Montparnasse son spectacle Novecento créé en 2014. Nous l’avons interrogé essentiellement sur son adaptation de ce monologue d’Alessandro Baricco et sur les deux autres spectacles solo où il s’est dirigé lui-même au début des années 2000.
Dans l’extrait de journal qui suit, Henry David Thoreau (1817-1862) raconte sur le vif sa dernière ascension en montagne, en compagnie de l’un de ses amis de longue date – et premier biographe – William Ellery Channing. Par montagne, il faut s’entendre.
4 août. 8h30 du matin. – Départ pour Monadnock.
Commencé à pleuvoir à 9 heures, et il y a eu ensuite des averses toute la journée, le sommet de la montagne se trouvant constamment plongé dans les nuages.
Nous avons eu un peu de soleil chemin faisant...
De l’aveu même de ses éditeurs, lorsque paraît, en 1875, la Correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Boufflers, leurs auteurs sont « une femme oubliée (…) et un gentilhomme littérateur assez négligé ». Sa publication eut pourtant un écho certain...
Le siècle présent a été en France l’âge d’or des éditeurs. Peut-être a-t-on cru épuisée la mine de richesses littéraires que le xviiie siècle a légué à ce pays, et supposé que la fraternité des annotateurs n’avait plus où exercer ses talents. La mine a été exploitée avec la plus extraordinaire industrie et l’on y a dépensé des trésors d’érudition et de critique...
En 1831, lorsque Alexis de Tocqueville, n’ayant pas encore vingt-six ans, entreprend ses neufs mois d’exploration des États-Unis, Andrew Jackson, alors âgé de soixante-quatre ans, est à la Maison Blanche.
Par ces temps d’apocalypse mondialisée, le rappeur compositeur Kanye West compte neuf albums en son nom, 92 Grammy Awards répertoriés sur Wikipedia et 47 millions d’occurrences sur Google. Son ridicule – on l’a vu dernièrement, après une sortie d’hôpital, teint en blond, supporter Donald Trump – est grand, son talent non moins.
« C’est d’abord un sentiment sécurisant que celui de l’érotisme impossible : on peut éprouver les choses les plus violentes sans jamais être confronté au réel. » Et si, comme le narrateur de ce roman, vous faites du sujet de votre fixation amoureuse le sujet de votre mémoire de master de sociologie, la boucle est bouclée.
Ça n’est pas facile l’oisiveté. Ça réclame beaucoup d’endurance et une certaine dose de courage. On s’y livre à peine que pointe la peur de l’ennui et de perdre son temps. Todd C. Douglas, Arek et Ivan, les protagonistes du premier roman de la jeune Lucie Desaubliaux, l’ont érigée en art de vivre.
Alors qu’ils ne sont plus attelés qu’à des œuvres qu’ils n’achèveront pas, quelle mouche pique Ernest pour que de son Idaho, il se rende en train à New York, puis se fasse conduire en taxi chez son rival : « Ouvre-moi, Hammett ! C’est Hemingway » ?
Sous un titre emprunté à Rimbaud, David Bosc réunit quatre nouvelles qui mettent en scène quatre époques distinctes, et quatre hommes aux prises avec leur temps, qui se frottent à l’Histoire, cherchent à trouver leur place.
La vallée d’Aspe au mois de décembre, toute une aventure. Un jeune homme s’est soustrait aux sentiers battus littéraires et médiatiques pour une enquête nichée dans le silence et l’humidité d’un monastère béarnais. Après un premier roman remarqué, La piste Pasolini, sur les traces du poète, Pierre Adrian emboîte le pas du père Pierre, curé de campagne en pleine diagonale du vide.
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