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Des profondeurs de la vie privée remontent soudain à la surface mille pages de la correspondance François Mitterand-Anne Pingeot. Ce sont les Lettre à Anne . On ne saurait mieux désigner l’amour qui a lié ces deux personnes au fil des années, de 1962 à 1995, que par cette simple exposition épistolaire. Elle avait dix-neuf ans, lui quarante-six quand naît l’histoire. Nous eussions pu l’ignorer encore un siècle si la destinataire n’en avait décidé autrement, gardant sous clé ses propres réponses.
Peter Assouline, de loin le meilleur folk singer de notre actualité littéraire, est fâché du Nobel à Bob Dylan. Encore plus surprenante, la sortie d’Annie Ernaux, y voyant carrément une défaite de la littérature. Il y a pourtant un peu d’Amérique à la Calamity Jane dans la personne d’Annie Ernaux, un sens de la désolation sociale qui n’est pas étranger à la petite musique du trouvère d’Outre-Atlantique.
Du point de vue de la seule littérature, qui nous intéresse exclusivement 24 heures sur 24, le cas américain du candidat Donald Trump n’a absolument aucun intérêt. Voilà un homme qui semble se résumer à son lot de grossièretés. La vulgarité lui est une seconde nature, si proche de la première qu’on cherche en vain la ligne de partage qui pourrait signaler l’existence d’une certaine complexité psychologique chez cet homme. Mais non...
L’être humain peut-il vivre sans « coup de cœur » ? Une équipe du professeur Glutzenbaum, de l’université de Colorado Springs, vient d’enfermer quatre sujets volontaires avec la rentrée littéraire pour seule pitance. Rigolards au début, les quatre cobayes en vinrent aux mains au bout de deux jours, réclamant obsessionnellement qu’on leur apporte de la mousse au chocolat, tambourinant à la porte.