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Il y a dix-huit ans j’ai découvert, devant la librairie où je travaillais, rue Mouffetard, un chaton minuscule.
Presque tout ce que je sais de George Sand, c’est que la grand-mère de Proust, en lui lisant le soir ses romans champêtres, en sautait les passages amoureux. De là à en faire une autrice érotique, peut-être pas.
Entre les timbres et les pin’s, la mode a longtemps été aux collections de porte-clés, qui ont connu leur apogée dans les années 60 avec l’apparition d’étranges coques opalescentes, aux dimensions standardisées, dans lesquelles on avait enchâssé des écussons de ville, des logos de compagnie pétrolière ou des sigles automobiles.
On ne devient peut-être vraiment Parisien que le jour où on commence à rater toutes les expositions qu’on voulait voir, par une sorte de snobisme suprême qui confère un peu à la perversion.
L’une des raisons qui m’ont conduit, il y a presque quinze ans, à me lancer enfin dans le chantier de mon premier roman, a été ce sentiment d’urgence qu’après la presse et la musique, et avant le cinéma, le prochain secteur culturel à tomber serait l’industrie du livre